Une réinterprétation contemporaine de Blanche-Neige dans une esthétique de peinture à numéros, où l’innocence du conte rencontre la profondeur identitaire propre à Mata Lee. Huile sur toile 48 × 40 pouces.
Dans Blanche-Neige, Mata Lee revisite une figure mythique de l’imaginaire collectif en la faisant glisser dans son univers singulier, où l’iconographie populaire rencontre la distorsion identitaire. L’artiste détourne ici l’esthétique des « peintures à numéros » — symbole même de la reproduction mécanique, ludique et pré-programmée — pour la confronter à la présence troublante et hyper-contemporaine d’un visage à la fois stylisé, lisse et intensément incarné.
La princesse, rendue volontairement schématique par un tracé turquoise quasi-infantile, semble suspendue entre deux régimes visuels : celui de l’illustration naïve et celui de la persona mataléenne — visage allongé, regard espacé, bouche fine, expression énigmatique. Le contraste entre la structure numérotée et la tête picturale élaborée opère comme une métaphore de l’identité fragmentée : ce qui est censé être « facile à reproduire » devient ici un espace de doute, de projection, de subjectivité.
Entourée de lapins et de créatures codifiées, Blanche-Neige apparaît comme une figure impossible à réduire à ses numéros, échappant à la logique du “remplir la bonne couleur”. L’œuvre joue ainsi avec l’idée du conte, du cliché et de la fabrication de l’image, pour révéler une tension entre innocence programmée et complexité intérieure — un thème central dans la pratique de Mata Lee
Dans Blanche-Neige, Mata Lee revisite une figure mythique de l’imaginaire collectif en la faisant glisser dans son univers singulier, où l’iconographie populaire rencontre la distorsion identitaire. L’artiste détourne ici l’esthétique des « peintures à numéros » — symbole même de la reproduction mécanique, ludique et pré-programmée — pour la confronter à la présence troublante et hyper-contemporaine d’un visage à la fois stylisé, lisse et intensément incarné.
La princesse, rendue volontairement schématique par un tracé turquoise quasi-infantile, semble suspendue entre deux régimes visuels : celui de l’illustration naïve et celui de la persona mataléenne — visage allongé, regard espacé, bouche fine, expression énigmatique. Le contraste entre la structure numérotée et la tête picturale élaborée opère comme une métaphore de l’identité fragmentée : ce qui est censé être « facile à reproduire » devient ici un espace de doute, de projection, de subjectivité.
Entourée de lapins et de créatures codifiées, Blanche-Neige apparaît comme une figure impossible à réduire à ses numéros, échappant à la logique du “remplir la bonne couleur”. L’œuvre joue ainsi avec l’idée du conte, du cliché et de la fabrication de l’image, pour révéler une tension entre innocence programmée et complexité intérieure — un thème central dans la pratique de Mata Lee
Une réinterprétation contemporaine de Blanche-Neige dans une esthétique de peinture à numéros, où l’innocence du conte rencontre la profondeur identitaire propre à Mata Lee. Huile sur toile 48 × 40 pouces.