Prototype 24 Huile sur toile — 24 x 24 pouces

750,00 $

Prototype 24 s’inscrit dans la recherche continue de Mata Lee sur la fabrication de l’identité à travers des codes visuels délibérément perturbés. Le visage, réduit à son expression la plus minimale, semble flotter dans un espace neutre où ne subsistent que quelques marqueurs essentiels : les yeux bleus distants, la bouche serrée, la peau porcelaine — autant de signatures formelles propres à la pratique de l’artiste.

Le personnage porte un dispositif optique surdimensionné, presque technique, évoquant autant un instrument de vision qu’un filtre cognitif. Les grandes lunettes circulaires, saturées d’un bleu intense, fonctionnent comme un seuil entre le monde extérieur et l’intériorité du sujet, un rappel récurrent chez Mata Lee du regard qui observe et, simultanément, se protège.

Les oreilles noires dressées — hybrides, animales, dessinées comme une extension symbolique — amplifient l’idée d’un être en transition, entre persona et prototype, entre fiction et présence. La chemise rouge à carreaux, iconique et culturelle, vient ancrer cette figure futuriste dans un imaginaire familier, créant un contraste subtil entre quotidien et étrangeté.

Par son économie de moyens et son intensité silencieuse, Prototype 24 interroge les constructions contemporaines du visage : ce que l’on montre, ce que l’on masque, ce qui persiste malgré l’effacement.

Prototype 24 s’inscrit dans la recherche continue de Mata Lee sur la fabrication de l’identité à travers des codes visuels délibérément perturbés. Le visage, réduit à son expression la plus minimale, semble flotter dans un espace neutre où ne subsistent que quelques marqueurs essentiels : les yeux bleus distants, la bouche serrée, la peau porcelaine — autant de signatures formelles propres à la pratique de l’artiste.

Le personnage porte un dispositif optique surdimensionné, presque technique, évoquant autant un instrument de vision qu’un filtre cognitif. Les grandes lunettes circulaires, saturées d’un bleu intense, fonctionnent comme un seuil entre le monde extérieur et l’intériorité du sujet, un rappel récurrent chez Mata Lee du regard qui observe et, simultanément, se protège.

Les oreilles noires dressées — hybrides, animales, dessinées comme une extension symbolique — amplifient l’idée d’un être en transition, entre persona et prototype, entre fiction et présence. La chemise rouge à carreaux, iconique et culturelle, vient ancrer cette figure futuriste dans un imaginaire familier, créant un contraste subtil entre quotidien et étrangeté.

Par son économie de moyens et son intensité silencieuse, Prototype 24 interroge les constructions contemporaines du visage : ce que l’on montre, ce que l’on masque, ce qui persiste malgré l’effacement.