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Vision – Huile sur toile 30 x 30 pouces (VENDU)
Vision s’inscrit dans la recherche plastique de Mata Lee sur la construction identitaire, la perception et la médiation du regard. Au centre de la composition, un visage féminin stylisé — signature récurrente de l’artiste — apparaît partiellement occulté par un casque et des lunettes surdimensionnées. Ces accessoires ne se réduisent pas à leur fonction figurative : ils deviennent des interfaces symboliques entre le monde intérieur et le monde extérieur.
Les lentilles turquoise, disproportionnées et presque indépendantes du visage, créent un effet de dissociation visuelle qui déstabilise le spectateur. Elles évoquent à la fois un dispositif de protection, un filtre perceptuel et une métaphore des réalités multiples que chacun habite. Le regard morcelé questionne la capacité de voir réellement : voit-on le réel, ou uniquement la projection de notre propre expérience? L’artiste articule ici une réflexion sur la subjectivité, l’attention et les angles morts qui caractérisent nos interprétations affectives et sociales.
La palette chromatique — dominée par un turquoise vibrant opposé au calme laiteux de la peau — génère un dialogue entre intensité émotionnelle et retenue minimale. Ce contraste renforce la tension entre exposition et dissimulation, thème central dans la série des Muses. La figure se tient droite, immobile, presque iconique : une présence silencieuse qui absorbe et renvoie simultanément le regard du visiteur.
Par son esthétique lisse, épurée et volontairement dénuée d’artifice technique visible, Mata Lee ancre Vision dans une approche contemporaine où la précision du trait se mêle à une iconographie hybride, oscillant entre portrait psychologique et figure archétypale. L’œuvre devient ainsi un espace d’introspection, un miroir narratif où le spectateur reconnaît ses propres zones d’ombre, de mémoire et de désir.
Enfin, la dimension sociale et humaine liée au don de l’œuvre au 2159 ajoute une résonance supplémentaire : la pièce dialogue avec les questions de vulnérabilité, de marginalité et de résilience, élargissant son champ symbolique vers la responsabilité collective et l’empathie.
Vision s’inscrit dans la recherche plastique de Mata Lee sur la construction identitaire, la perception et la médiation du regard. Au centre de la composition, un visage féminin stylisé — signature récurrente de l’artiste — apparaît partiellement occulté par un casque et des lunettes surdimensionnées. Ces accessoires ne se réduisent pas à leur fonction figurative : ils deviennent des interfaces symboliques entre le monde intérieur et le monde extérieur.
Les lentilles turquoise, disproportionnées et presque indépendantes du visage, créent un effet de dissociation visuelle qui déstabilise le spectateur. Elles évoquent à la fois un dispositif de protection, un filtre perceptuel et une métaphore des réalités multiples que chacun habite. Le regard morcelé questionne la capacité de voir réellement : voit-on le réel, ou uniquement la projection de notre propre expérience? L’artiste articule ici une réflexion sur la subjectivité, l’attention et les angles morts qui caractérisent nos interprétations affectives et sociales.
La palette chromatique — dominée par un turquoise vibrant opposé au calme laiteux de la peau — génère un dialogue entre intensité émotionnelle et retenue minimale. Ce contraste renforce la tension entre exposition et dissimulation, thème central dans la série des Muses. La figure se tient droite, immobile, presque iconique : une présence silencieuse qui absorbe et renvoie simultanément le regard du visiteur.
Par son esthétique lisse, épurée et volontairement dénuée d’artifice technique visible, Mata Lee ancre Vision dans une approche contemporaine où la précision du trait se mêle à une iconographie hybride, oscillant entre portrait psychologique et figure archétypale. L’œuvre devient ainsi un espace d’introspection, un miroir narratif où le spectateur reconnaît ses propres zones d’ombre, de mémoire et de désir.
Enfin, la dimension sociale et humaine liée au don de l’œuvre au 2159 ajoute une résonance supplémentaire : la pièce dialogue avec les questions de vulnérabilité, de marginalité et de résilience, élargissant son champ symbolique vers la responsabilité collective et l’empathie.